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Discussion Sologamie avec Marie Albert

L'été est là, je t'écris lors d'une journée ensoleillée...un peu "caliente" avec 31 degrés au compteur !

Tranquille chez moi, j'espère que tu te portes au mieux ? Que l'été a bien démarré pour toi et que le moral et le physique sont au beau fixe. Je te le souhaite en tout cas !


Fin mars, j'ai eu l'opportunité de participer au podcast " Sologamie " de Marie Albert. Un podcast qui aborde la diversité des célibats et de ses réalités.


Je ne connaissais pas ce podcast avant de recevoir l'invitation et suite à celle-ci, je me suis mise à l'écouter pour tenter de me faire une idée des sujets abordés par les divers et diverses invitées


En écoutant les différents épisodes, j'ai commencé à me poser franchement la question de ce qu'est le célibat pour moi. Je suis célibataire depuis octobre 2023. J'ai eu la chance de vivre une histoire avec mon ex-partenaire durant 8 mois. Avant cette histoire, j'étais célibataire depuis 5 ans. Je dirais que j'ai démarré mes aventures à deux à 18 presque 19 ans, j'ai connu trois histoires exclusives et dans lesquelles on construit à deux un couple et ses projets. Ma première histoire a duré 2 ans. Ensuite, j'ai formé un couple avec un autre partenaire durant presque 4 ans. Enfin, j'ai eu cette histoire de 8 mois.

L'invitation de Marie, je l'ai vu comme un signe pour prendre un moment pour analyser l'évolution de mon parcours amoureux. A 34 ans, je constate certaines répétitions qui font que j'ai voulu aborder dans notre discussion mon prisme de l'adoption.


J'en parle parfois mais j'ai débuté une thérapie après ma 1ère histoire. Parce que déjà à 20 ans, je sentais que j'avais des difficultés à construire un lien intime sentimental, romantique et physique avec mon partenaire. Non pas parce que cette personne ne m'intéressait pas ou parce qu'il ne m'attirait pas...plutôt " parce que je ne savais pas aimer" je l'avais formulé ainsi à l'époque. Presque 15 ans plutard grâce à d'autres histoires, la thérapie, des lectures et des discussions avec des proches ou moins proches. J'ai étoffé cette fameuse phrase " parce que je ne sais pas aimer".


Je pense que mon déracinement et mon statut d'immigrée choisie par mon pays d'adoption et mon parent adoptif, ont énormément influencé ma capacité à m'autoriser à être proche, voir intime et me projeter avec un partenaire. Factuellement, je n'ai pas intentionnellement choisi ce parcours d'adoption, ni cette manière de faire famille...j'ai suivi les adultes qui faisaient autorité sur moi. Et 30 ans après mon adoption, je ressens souvent mon célibat comme une manière d'enfin choisir intentionnellement pour moi dans les multiples aspects de la vie sans avoir une autorité qui nous influence ou un " devoir " à faire pour être respectable, respectée et considérée.




En l'écrivant ici et le disant à Marie lors de l'enregistrement, je constate me besoin de répéter que je n'ai aucune rancœur envers mon parcours d'adoption.

Je ne le dis pas pour être méchante, ni blessé mes proches car régulièrement parler des conséquences de l'adoption sur sa vie de personne adoptée est lu, traduit, interprété comme une attaque envers la famille adoptive, le pays d'adoption, etc. Avec comme rhétorique de " si c'est comme ça, tu n'as qu'à retourner dans ton pays" ou " soit reconnaissante, ils t'ont sortie de la misère". Or dire qu'un déracinement et une autre façon de faire famille marque une personne à jamais...n'a rien d'ingrat ! Ce sont juste des faits de vie qui ont des conséquences physiques et psychiques sur le long terme.


Le célibat est ma base et je suis en couple par " accident". Je suis une personne qui trouve régulièrement des hommes beaux, charmants, intéressants, etc. En revanche, il est plus rare que je me sente assez bien en leur présence pour développer des sentiments voir l'envie de d'être intime avec eux...puis carrément envisager un quotidien avec eux. Dans l'épisode, j'en parle un peu plus clairement et longuement si le sujet vous intéresse >> ICI <<



Un épisode de 50 minutes pour parler ma définition du célibat, pour mentionner le célibat sous l'aspect des finances. Comment je vis le fait d'être célibat et donc subvenir seule à mes besoins. On en parle le peu mais il y a de plus en plus de personne célibataires, certaines par choix et d'autres non. Cette communauté de personnes représente aussi diverses situations et trajectoires financières. Avec Marie, nous avons aussi évoqué ma sexualité durant mon célibat. Nous avons clôturé notre échange par mes envies pour la suite, là où je me vois dans 2 ou 5 ans et pourquoi. Je suis franchement contente de cette conversation car le célibat comme le couple sont des sujets qui me passionnent. J'aime entendre les autres en parler, j'écoute souvent des podcast sur ces sujets, j'en parle avec des proches comme des personnes moins proches car l'amour de soi comme l'amour pour autrui nous touche et nous concerne tous et toutes.


J'espère t'avoir donné l'envie de découvrir le podcast Sologamie et d'écouter l'épisode que nous avons fait Marie et moi. En tout cas, il m'a donné envie de parler de ces sujets ici ou plus collectivement avec mon association Nuancier Médias. Comme quoi l'amour m'inspire. On verra sous quelle forme plutard.


En attendant, je te laisse le lien de l'épisode >> ICI <<


Et t'invite à partager ton expérience du célibat : est-ce que tu es célibataire ? comment ressens-tu / vis-tu tes moments de célibat ? comment définis-tu le célibat ?


Belle soirée et à très bientôt !

Merci de me lire, Marianne xxx








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